Agnes Arber était l'un des botanistes les plus renommés appartenant au 18ème siècle. Son père était un artiste et de lui a gagné l'art de l'illustration qui plus tard l'a aidée à démontrer les travaux botaniques dans lesquels elle était impliquée. Elle a inculqué un intérêt dans la botanique quand elle était à l'école et ses scores étaient évidents de sa passion pour le sujet. Elle a travaillé avec diligence et acquis des connaissances sur le sujet et a même gagné des bourses d'études qui l'ont aidée à poursuivre ses études en botanique. Sa rencontre avec le célèbre botaniste Ethel Sargent s'est avérée bénéfique et Sargent lui a fourni les conseils nécessaires pour améliorer les qualités d'Agnès en tant que botaniste. Elle a travaillé avec Sargent dans son laboratoire qui a fourni à Arber d'immenses connaissances pratiques. Elle est devenue une botaniste éminente qui a fait un travail de recherche important, qui a formé la base de nombreux développements futurs dans la science végétale. Elle s'est concentrée davantage sur l'anatomie et la morphologie des plantes et a même établi une différence entre la morphologie pure et la morphologie appliquée. Son travail sur la structure florale a été un développement important dans le monde de la science. Elle a également apporté de nombreuses contributions à la science botanique par ses travaux de recherche, tournant autour des monocotylédones
Le père d'Agnes Arber est Henry Robert Robertson, un artiste d’origine écossaise passionné de botanique, qui dirigeait une école privée à Slough. Plusieurs membres de la famille de sa mère, Agnes Lucy née Turner, étaient des personnalités intellectuelles comme John Davidson (1797-1836) ou George Fownes (1815-1849), membres de la Royal Society. Son frère, Donald Straun Robertson (1885-1961), est professeur de grec émérite à Cambridge ; sa sœur, Janet Robertson, est portraitiste.
Elle fait ses études à la North London Collegiate School, où l’enseignement des sciences est réputé, et se passionne très tôt pour la botanique. Elle découvre à treize ans le petit livre Plant life de George Edward Massee (1850-1917). C’est à la même époque qu’elle découvre l’œuvre de Goethe (1749-1832), qui sera l’une des grandes passions de sa vie. Durant sa scolarité, elle découvre une édition de 1578 du Lyte’s Herbal, traduction en anglais de l’œuvre de Rembert Dodoens (1517-1585) finement illustrée. Cette découverte l’incitera à s’intéresser à l’histoire des premiers herbiers imprimés et publiera, en 1912, un ouvrage fondamental de l’histoire des sciences, Herbals, their origin and evolution.
Après avoir travaillé aux côtés d’Ethel Sargant et publié avec elle un article sur les germes des herbes, de 1903 à 1908, elle étudie à l’University College auprès de F.W. Oliver. Elle s’intéresse alors aux gymnospermes actuels ou fossiles.
Agnes Arber se marie le 5 août 1909 avec son ancien enseignant, E.A.N. Arber, de neuf ans son aîné et démonstrateur en paléobotanique à Cambridge. De ce mariage naît un enfant, Muriel, en juillet 1912. Son beau-père est le professeur Edward Arber (1836-1912), spécialiste de la littérature anglaise ancienne.
Publications et Travaux
Elle publie un livre, Herballs (1912) et de nombreux articles dans les Annals of Botany et The Botanical Gazette. En 1920, elle publie un livre sur les plantes aquatiques Water plants : a study of aquatic angiosperms.
Elle reprend un projet initié par Ethel Sargant, un manuel de botanique intitulé The Monocotyledons qui paraît en 1925 avec 140 illustrations de sa main. Elle y fait notamment l'hypothèse que les "feuilles" de la plupart des monocotylédones, caractérisées par leur forme allongée, leur nervation parallèle et leur insertion directe seraient en fait des phyllodes. Elle commence dans les années 1930, une série d’études sur la structure florale et sur la morphologie végétale. Elle supervise la publication de l’œuvre botanique de Goethe en 1946 et de Nehemiah Grew (1641-1712).
Durant la Seconde Guerre mondiale, elle se consacre à des études plus générales comme The Natural Philosophy of Plant Form (1950) et surtout The Mind and the Eye, a Study of the Biologist’s Standpoint (1954). Elle y discute de la nature de la recherche biologique, philosophie de la biologie et comment un spécialiste observe ce qu’il étudie.
Distinctions
1908 : membre de la Linnean Society of London. Elle participe à son comité directeur de 1915 à 1919.