RORIDULACEAE.
RORIDULACEAE
Les Roridulaceae sont une famille de plantes à fleurs dicotylédones de l'ordre des Ericales. Elle comprend 2 ou 3 espèces du genre Roridula (en).
Ce sont de petits arbustes, à feuilles allongées couvertes de poils collants qui retiennent des insectes. On peut les considérer comme des plantes carnivores indirectes car ces insectes sont consommés par une punaise du genre Pameridea dont les déjections sont absorbées par les feuilles, qui présentent des tissus spécialement adaptés.
Ces arbustes sont originaires des régions subtropicales à tropicales d'Afrique du Sud.
Roridulaceae
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Répartition géographique
Dénomination
Étymologie
Le nom vient du genre type Roridula, qui est un diminutif du latin roridus, « couvert de rosée », en référence à l'exsudat collant sécrété par les glandes ou les tentacules pédonculés qui garnissent les feuilles.
Noms vernaculaires
Dans la province du Cap-Occidental (Afrique du Sud), le genre est communément appelé en anglais « dewstick », « bâton de rosée » ou « fly bush », « buisson de mouche », et en langue afrikaans, « vlieë-bos » ou « vlieë-bossie », « buisson de mouche ».
Classification
En classification classique de Cronquist (1981), cette famille n'existe pas, le genre Roridula étant situé dans la famille des Byblidacées et dans l'ordre des Rosales.
La classification phylogénétique créé pour ce genre la famille des Roridulaceae et la situe dans l'ordre des Ericales.
Liste des genres
Selon Angiosperm Phylogeny Website (30 Jun 2010)[2], NCBI (30 Jun 2010) et DELTA Angio (30 Jun 2010) :
Liste des espèces
Selon NCBI (30 Jun 2010) :
Famille des Roridulacées
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Roridulaceae Angl. & Gilg ~ Byblidacées Port et forme des feuilles. Petits arbustes. Plantes curieusement, indirectement « carnivores ». Mécanisme de piégeage passif. Les pièges sont constitués de feuilles collantes-glanduleuses, non irritables (comme du papier tue-mouches) (avec des tentacules pétiolés, capités, visqueux-glanduleux de différentes longueurs. L'exsudat collant piège les insectes, mais ne contient pas d'enzymes digestives : les captifs sont mangés par un hémiptère spécialisé, dont les excrétions nutritives sont absorbées par la plante par ses feuilles (Ellis et Midgely 1996, Oecologia 106, 478). Feuilles alternes ; simples. Limbe disséqué, ou entier ; linéaire à lancéolé ; une fois disséqué, pennatifide. Feuilles exstipulées. Vernation circinnée ; circinnée. Anatomie de la feuille. Stomates présents ; anomocytaires. Lame dorsiventrale. Anatomie de la tige. Épaississement secondaire se développant à partir d'un anneau cambial conventionnel. Parois terminales des vaisseaux scalariformes. Rayons médullaires primaires étroits (principalement unisériés). Parenchyme du bois apotrachéal. Type reproducteur, pollinisation. Plantes hermaphrodites. Pollinisation entomophile ; par de petits hétéroptères ; mécanisme remarquablement spécialisé (les étamines sensibles se redressent brusquement pour disperser le pollen sur les insectes visiteurs). Morphologie de l'inflorescence, des fleurs, des fruits et des graines. Fleurs solitaires (axillaires, selon Airy Shaw 1973), ou regroupées en « inflorescences » (en grappes terminales, selon Cronquist) ; si solitaires, axillaires ; (bi-)bractéolées ; régulières ; 5 mères ; cycliques ; tétracycliques. Hypanthium libre absent. Périanthe avec calice et corolle distincts ; 10 ; 2 verticillés ; isomère. Calice 5 ; 1 verticillé ; gamosépale (connée à la base) ; à lobes obtus ou dentés ; régulier ; persistant ; imbriqué. Corolle 5 ; 1 verticillée ; gamopétale (courte connée à la base). Lobes de la corolle nettement plus longs que le tube. Corolle imbriquée ; régulière (lobes larges-elliptiques, aigus). Androcée 5. Membres androcées adnés (à la base de la corolle) ; tous égaux ; libres les uns des autres ; 1 verticillé. Androcée exclusivement composé d'étamines fertiles. Étamines 5 ; isomères au périanthe ; oppositisépales ; alternant avec les membres de la corolle ; infléchies en bourgeon ; filanthères. Filets épaissis à la base. Anthères basifixes ; s'inversant au cours du développement, leurs bases morphologiques étant ostensiblement apicales chez les étamines matures ; déhiscentes apicales par des pores, ou déhiscentes par de courtes fentes ; extrorses ; biloculaires ; tétrasporangiées. Grains de pollen aperturés ; 3 aperturés ; sulculés (colporoïdes). Gynécée à 3 carpelles. Nombre de carpelles réduit par rapport au périanthe. Pistil à 3 loges. Gynécée syncarpe ; eu-syncarpe ; supère. Ovaire à 3 loges ; sessile. Gynécée à stylation courte. Styles : 1 ; apical. Stigmates : 1 ; capité. Placentation axile à apicale. Ovules : 1 à 6 par loge (voire plusieurs) ; pendants ; anatropes ; unitaire ou bitégumentaire ; ténuinucellés. Fruit non charnu ; déhiscent ; capsule. Capsules septicides et loculicides (les trois valves loculicides et semi-septifères sont séparées de la columelle persistante). Graines abondamment endospermiques (l'endosperme est charnu) ; de taille moyenne à grande (plutôt grosses) ; avec un tégument (crustacé, aréolé). Embryon bien différencié (mais petit). Cotylédons : 2. Embryon droit. Plantule. Germination phanérocotylaire.
Physiologie, biochimie. Non cyanogène. Iridoïdes détectés ; type « Voie I » (+seco). Proanthocyanidines absentes. Géographie, cytologie. Le Cap. Subtropical à tropical. Afrique du Sud. Taxonomie. Sous-classe des Dicotyledonae ; Tenuinucelli. Super-ordre des Corniflorae de Dahlgren ; Ericales. Sous-classe des Rosidae de Cronquist ; Rosales. Angiospermes de base APG 3 ; eudicotylédones de base ; Super-ordre des Asteranae ; Ordre des Ericales. Espèce 2. Genre 1 ; seul genre, Roridula. |
Date de dernière mise à jour : 19/05/2025
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