la quiescence ou écodormance désigne aussi un type de dormance dépendant exclusivement des conditions du milieu de vie de l'organisme ou de la cellule considérée.
chez les espèces dont la fécondation ne peut être effectuée qu'une fois dans l'année, le système reproducteur est dit en quiescence le reste de l'année ; chez le cerf par exemple.
une courte période de repos prise par l'oiseau migrateur juste avant une éventuelle activité nocturne et notamment avant son départ en migration ou pour une nouvelle étape de migration (ce phénomène a d'abord anecdotiquement été signalé chez des oiseaux migrateurs captifs et récemment confirmé à grande échelle dans la nature chez des oiseaux migrateurs en liberté).
Conditions et facteurs de quiescence
Dans certaines conditions, le métabolisme est très fortement ralenti ainsi que le développement qui peut même s'interrompre : les biologistes parlent de léthargie. La quiescence est une réponse directe au froid, ou à une dégradation de l'environnement, contrairement à une autre forme de léthargie, la diapause chez des animaux (annélides, insectes…) qui est, elle, génétiquement programmée, induite hormonalement. La diapause commence alors que les conditions sont encore favorables ou elle est déclenchée par un facteur externe (déshydratation du milieu, agent traumatisant tel qu'une importante amputation caudale), mais la levée du facteur inducteur ne raccourcit que très peu la diapause, contrairement à la quiescence. Les conditions environnementales qui interviennent sont souvent de type climatiques (température trop basse, trop chaude ; hygrométrie...) ou photopériodiques (durée d'ensoleillement), mais il peut s'agir d'une réaction à la toxicité du milieu, ou à la rareté d'un nutriment ou d'un oligoélément.
Elle est également différente de la dormance vraie dans le cas des graines où il faut des phénomènes précis et ordonnés pour qu'il y ait levée de la dormance.
Chez l'oiseau migrateur
Une période de quiescence se manifeste avant chaque début de migration ou reprise de l'activité migratoire (à partir d'une escale migratoire) chez les oiseaux migrateurs nocturnes. Ses causes et fonctions, étudiées via la radio télémétrie automatisée, chez 3 espèces d'oiseaux chanteurs migrateurs nocturnes : le viréo aux yeux rougesVireo olivaceus, la grive de SwainsonCatharus ustulatus et la grive des boisHylocichla mustelina, restent en 2019 mal connues. Cette phase dure chez les individus de ces espèces de moins de 30 minutes à plus de 90 minutes (chez le viréos aux yeux rouge) et un effet lié à l'âge a été démontré, par contre l'état des réserves de graisses de l'oiseau, la direction du départ et même les conditions atmosphériques ou jour de l'année ne semblent pas influer sur la durée de quiescence Les auteurs de la première grande étude sur le sujet s'interrogent sur l'importance du facteur "tranquillité" pour le bon déroulement des migrations.
Merci, votre note vient d'être comptabilisée.
Merci, mais vous avez déjà voté pour cette page, réessayez plus tard.
★★★★★
Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !