INTRODUCTION
La botanique (du grec βοτανική / botanikê, féminin du mot βοτανικός / botanikós, « qui concerne les herbes, les plantes »), nommée auparavant phytologie (du grec φυτόν / phutón, « plante », et λόγος / lógos, « étude »), ou encore biologie végétale, est la science qui a pour objet l'étude des végétaux. Elle présente plusieurs facettes qui la rattachent aux autres sciences du vivant. La botanique générale recouvre la taxonomie (description des caractères diagnostiques et différentiels), la systématique (dénombrement et classification des taxons dans un certain ordre), la morphologie végétale (décrivant les organes ou parties des végétaux), l'histologie végétale, la physiologie végétale, la biogéographie végétale et la pathologie végétale. Certaines disciplines, comme la dendrologie, sont spécialisées sur un sous-ensemble des végétaux. La connaissance fine des végétaux trouve des applications dans les domaines de la pharmacologie, de la sélection et de l'amélioration des plantes cultivées, en agriculture, en horticulture, et en sylviculture.
Les végétaux incluent les algues et les plantes terrestres, des plantes à fleurs angiospermes. Dans la classification les organismes vivants, les végétaux ne forment pas un groupe naturel ; ils ne sont pas monophylétiques qui possèdent une cellule doublée d’une paroi. Ils possèdent des plastes limités par une ou plusieurs membranes et sont des organismes eucaryotes, dont une partie du matériel génétique est connu dans un noyau. En sont alors exclues les cyanobactéries, organismes procaryotes photosynthétiques, sans noyaux ni organites. Les végétaux eucaryotes sont caractérisés par des cellules entourées d’une paroi qui contiennent une vacuole et des plastes. Les chromoplastes accumulent des pigments et contribuent à colorer les fleurs et les fruits. Les amyloplastes accumulent de l’amidon. La vacuole est un compartiment de stockage et d’échangent, de l’homéostasie cellulaire.