Pièges des plantes carnivores

Par Le 31/03/2019

Pièges des plantes carnivores

Les plants carnivores ont développé différents types de pièges selon les espèces afin de capturer les insectes de votre jardin.

Plus que l’entretien des plantes carnivores, le fonctionnement de ces différents pièges suscite de l’intérêt, alors passons le tout en revue. Deux genres de pièges se distinguent : les pièges actifs et les pièges passifs.

Pièges actifs des plantes carnivores.

Les pièges sont considérés comme actifs à partir du moment où ils impliquent un mouvement exercé par des plantes carnivores pour capturer leurs proies.

  • Pièges à mâchoire : Dionée, Aldrovanda. Une mâchoire se referme sur la proie dès que celles-ci effleure les poils détecteurs.
  • Pièges gluants : Drosera. Les feuilles et les tiges sont recouvertes d’une substance collante. Lorsque la proie se pose sur la plante et quelle se débat pour se libérer de la substance, la tige s’enroule très lentement autour d’elle afin de débuter le processus de digestion. La proie meurt d’asphyxie avant d’être digérée.
  • Pièges par aspiration : Utriculaire. Cette plante possède des pièges en forme d’outre qui aspirent les proies.

 

Pièges passifs des plantes carnivores

Les pièges sont passifs lorsqu’ils n’impliquent aucun mouvement des plantes carnivores pour la capture des proies.

  • Pièges par noyade : Brocchinia, Catopsis. Les feuilles de ses plantes forment une rosace au centre. Avec l’accumulation de l’eau de pluie, la rosace se remplit et les insectes s’y noient avant d’être digérés par des bactéries.
  • Pièges gluants : Byblis, Drosophyllum, Ibicella, Pinguicula, Triophyophyllum. Comme pour les pièges gluants actifs, ces plantes ont leurs tiges recouvertes d’une substance collante. La seule différence est que dans le cas de piège passif, les tiges ne s’enroulent pas autour de la proie.
  • Pièges à urne : Cephalotus, Darlingtonia, Heliamphora, Nepenthes, Sarracenia. Les feuilles de ces plantes forment des urnes où les insectes tombent après avoir été attirés au bord. Au fond de l’urne se trouve un liquide digestif dans lequel les proies seront dissoutes.
  • Pièges à nasses : Genlisea. Le piège est formé de filaments creux en forme de tire-bouchon. Les proies y sont aspirées et maintenues vers le centre de la plante par des poils les empêchant de prendre le chemin inverse. Par la suite, les proies seront amenées vers une cavité où elles seront digérées.

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