STRASBURGERIACEAE.

STRASBURGERIACEAE

La famille des Strasburgeriaceae ne comportait qu'une seule espèce, un arbre (Strasburgeria robusta) endémique de Nouvelle-Calédonie.

Strasburgeriaceae

9004

Ixerba brexioides

Classification de Cronquist (1981)

Classification APG III (2009)

9005

Classification APG III (2009)

Clade

Angiospermes

Clade

Dicotylédones vraies

Clade

Rosidées

Clade

Malvidées

Ordre

Crossosomatales

Famille

Strasburgeriaceae
Tiegh. in Soler., 1908

Étymologie

Le nom vient du genre type Strasburgeria donné en l’honneur du botaniste germano-polonais Eduard Adolf Strasburger (1844–1912), qui a établi les lois modernes de la cytologie végétale.

En 1854 cette famille s’appelait Ixerbaceae, nommée d’après le genre Ixerba, anagramme de Brexia (Celastraceae), auquel on pensait le genre lié. Cependant le nom le plus récent, Strasburgeriaceae (1908), s'est substitué aux Ixerbaceae, sans doute par souci de rendre hommage à Strasburger, un des plus grands botanistes du XIXe siècle.

Classification

Cette famille n'existe pas dans la classification classique de Cronquist (1981).

La classification phylogénétique APG II (2003) la situe à la base des Rosidées (Rosids).

Le Angiosperm Phylogeny Website la situe dans l'ordre des Crossosomatales, choix qui a été confirmé par la classification phylogénétique APG III (2009).

Liste des genres

La classification phylogénétique APG III (2009) inclut dans cette famille les genres précédemment placés dans la famille Ixerbaceae. Le genre Ixerba pour être précis.

Selon Angiosperm Phylogeny Website (2 juin 2010) et NCBI (2 juin 2010) (Plus conforme à APGIII puisqu'il incorpore le genre Ixerba anciennement dans Ixerbaceae) :

Selon DELTA Angio (2 juin 2010) :

Liste des espèces

Selon NCBI (2 juin 2010) :

Famille des Strasburgeriaceae

Strasburgeriaceae Van Tiegh.

~ Ochnacées

Hors Ixerbaceae

Port et forme des feuilles. Arbres. Feuilles grandes ; alternes ; pétiolées ; non gainantes ; simples. Limbe entier ; obovale (-spathulé) ; pennatinervé ; vénus croisée ; atténué à la base. Feuilles stipulées. Stipules intrapétiolaires ; concrescentes (les deux formant ensemble une courte écaille subentière à bifide). Bords du limbe légèrement dentés.

Anatomie de la feuille. Stomates présents ; anomocytaires.

Hypoderme adaxial présent (mucilagineux). Le mésophylle contient des cellules à mucilage (en plus de l'hypoderme).

Anatomie de la tige. Cavités sécrétoires présentes (dans le cortex et la moelle) ; avec mucilage. Faisceaux corticaux présents (? — suggéré par Metcalfe et Chalk). Phloème interne absent. Épaississement secondaire se développant à partir d'un anneau cambial conventionnel. Xylème avec trachéides. Parois terminales des vaisseaux scalariformes, ou scalariformes et simples (?).

Type reproducteur, pollinisation. Plantes hermaphrodites.

Morphologie de l'inflorescence, des fleurs, des fruits et des graines. Fleurs solitaires ; axillaires (courtement pédicellées) ; régulières ; partiellement acycliques. Le périanthe est acyclique (le calice est disposé en spirale). Hypanthium libre absent. Disque hypogyne présent ; extrastaminal ; annulaire (épais, sinueux, à 10 lobes).

Périanthe à calice et corolle distincts ; 13–15 ; constitué d'un calice spiralé et d'une corolle verticillée. Calice 8–10 ; spiralé ; polysépale (les sépales coriaces augmentent de taille de manière acropète) ; persistant (sous le fruit) ; étroitement imbriqué. Corolle 5 ; 1 verticillée ; polypétale ; imbriquée ; plutôt charnue. Pétales sessiles.

Androcée 10. Membres androcées détachés du périanthe ; tous égaux ; libres les uns des autres ; 1 verticillé. Androcée exclusivement composé d'étamines fertiles. Étamines 10 ; diplostémones ; toutes deux alternant avec les membres de la corolle et opposées ; filanthères (les filaments sont robustes et subulés). Anthères dorsifixes (oblongues, subsagittées) ; polyvalentes ; déhiscentes par des fentes longitudinales (?) ; introrses. Grains de pollen aperturés ; 3(–4) aperturés ; colporés.

Gynécée à 5 carpelles. Carpelles isomères au périanthe. Pistil à 5 ​​loges. Gynécée syncarpe ; eu-syncarpe ; supère. Ovaire à 5 loges (dix côtes) ; sessile. Gynécée stylé. 1 style ; atténué par rapport à l'ovaire ; apical (subulé) ; à peu près aussi long que l'ovaire ou beaucoup plus long. 1 stigmate ; petit, capité. Placentation axile. 2 ovules par loge ; pendants ; superposés ; embryologie non enregistrée.

Fruit charnu à non charnu ; globuleux, indéhiscent ; capsulaire-indéhiscent, ou baie (« baccate », liégeuse-ligneuse à l'état sec, de 5 à 6 cm de diamètre). Graines endospermiques (l'endosperme est charnu) ; trigones, avec un hile large, ailé et opaque. Embryon bien différencié. Cotylédons : 2 (subelliptiques). Embryon axile.

Physiologie, biochimie. Aucune accumulation d'aluminium n'a été constatée.

Géographie, cytologie. Paléotropical. Tropical. Nouvelle-Calédonie.

Taxonomie. Sous-classe des Dicotyledonae ; Crassinucelli (?). Super-ordre des Theiflorae de Dahlgren ; Theales (?). Sous-classe des Dilleniidae de Cronquist ; Theales. Angiospermes de base APG 3 ; eudicotylédones de base ; Super-ordre des Rosanae ; Malvidés ; Ordre des Crossosomatales.

Espèce 1. Genre 1 ; seul genre, Strasburgeria.

Date de dernière mise à jour : 25/05/2025

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