Eleutherococcus senticosus

Eleutherococcus senticosus est un buisson de la famille des Araliaceae originaire de Sibérie et d'Asie du nord-est. Il peut atteindre 3 m. et supporte des climats froids (zone de rusticité USDA 3a à 8b).

La racine est appelée improprement  Ginseng de Sibérie à cause de ses effets adaptogènes, étudiés et utilisés chez les sportifs du temps de l'URSS. Il est employé en médecine homéopathique  et souvent mentionné comme complément alimentaire avec pour indication : fatigue, surmenage, herpes, immunodéficience, et plus généralement qualité de vie des personnes âgées. L'écorce est également utilisée en médecine traditionnelle.

Eleutherococcus senticosus

 

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Gingseng sibérien

Classification

Règne

Plantae

Sous-règne

Tracheobionta

Division

Magnoliophyta

Classe

Magnoliopsida

Sous-classe

Rosidae

Ordre

Apiales

Famille

Araliaceae

Genre

Eleutherococcus

 

Espèce

Eleutherococcus senticosus
(Rupr. & Maxim.) Maxim., 1859

Classification phylogénétique

Classification phylogénétique

Ordre

Apiales

Famille

Araliaceae

 

Dénomination

Synonymes : Eleutherococcus asperatus (Franch. & Sav.) Koidz, Acanthopanax asperatus Franch. & Sav., A. senticosus (Rupr. & Maxim.) Harms, Hedera senticosa Rupr. & Maxim.

Egalement nommé en français : Eleuthérocoque, ginseng sibérien, buisson du diable, racine de la taïga.

Maria Davydov recommandait en 2000 de ne pas utiliser le terme "ginseng sibérien" à cause de la confusion possible avec le ginseng  (Panax ginseng C.A. Mey). Aux États-Unis, seules les plantes ou dérivés de plantes du genre Panax peuvent être nommées, étiquetées ou vendues sous le nom "ginseng".

Utilisation

Concernant les aspects pharmacologiques cette même publication notait à propos des Eleutherococcus " Six composés présentent différents niveaux d'activité anti-oxydante, quatre montrent une action anti-cancer, trois montrent une activité hypocholestérolémiante, deux montrent des effets immunostimulants, et un une activité cholérétique, la capacité modérée de diminuer le niveau d'insuline, une activité radio-protectrice, anti-inflammatoire, antipyrétique, anti-bactérienne."

Depuis lors, les publications se sont multipliées sur les composants des diverses parties de la plante (feuille, écorce, fruit) qui confirment, in vitro ou en expérimentation animale, que la plante est une source significative d'anti-oxydants naturels et d'antimicrobiens. Parmi eux l'éteuthéroside B (syringine à l'effet hypoglycémiant chez le rat) spécialement présente dans le rhizome et les racines (qui se conserve mal dans la poudre de racine, disparait de 50% en 1 an et totalement en 3 ans).

Chez l'homme les indications de la médecine traditionnelle chinoise sont soumises à confirmation expérimentale : effet adaptogène, effet anti-œdémateux, etc.

Il n'y a pas d'incompatibilité médicamenteuse ni d'effet tératogène signalés ni d'effet indésirable ou d'allergie décrits, la contrindication pour les sujets hypertendus, fréquemment citée, n'est pas démontrée  sont rapportés, sans mention des dosages ingérés, des réactions cutanées et des insomnies.

Le séquençage progresse, l'ADN du chloroplaste a été publié en 2012.

 

 

 

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