Asplenium fontanum – Doradille des sources
(Aspleniaceae)
Asplenium fontanum ou Doradille des fontaines est une espèce de fougères de la famille des Aspleniaceae.
On considère que cette plante fait partie de la flore obsidionale de France.
Asplenium fontanum

Espèce
Asplenium fontanum
(L.) Bernh., 1963
Synonymes
- Aspidium fontanum (L.) Sw.
- Aspidium halleri (Roth) Willd.
- Asplenium halleri (Roth) DC.
- Asplenium lanceolatum subsp. fontanum (L.) P. Fourn.
- Asplenium leptophyllum Lag., D.García & Clemente
- Athyrium fontanum (L.) Roth
- Athyrium halleri Roth
- Polypodium fontanum L.
- Asplenium yunnanense Franch.
- Asplenium woodsioides H. Christ
Sous-espèces
Description
Ses frondes peuvent atteindre 30 centimètres de hauteur.
Habitat
On trouve cette espèce sur les roches et les amas pierreux, jusqu'à 2 200 mètres d'altitude.
Plante vivace, en touffes.
Feuilles de 10-15 cm, à limbe 2 fois divisé, très fortement réduit à la base où les pennes deviennent très courtes ; pinnules à dents largement triangulaires et très écartées.
Sores allongés, avec une indusie latérale, individualisés à l’état jeune mais rapidement confluents.
Phénologie : les feuilles se développent au printemps, sporulent en été, puis persistent jusqu’au cours de l’année suivante.

Répartition : la Doradille des sources se rencontre dans le Jura, les Alpes, les Pyrénées, le Sud-Est du Massif central et très localement, par ailleurs, en Bourgogne et en Lorraine.
Habitat : elle pousse sur les rochers calcaires et les vieux murs à l’ombre de préférence, avec un optimum altitudinal entre 500 et 1500 m.
Risques de confusion : avec la Doradille du Forez, mais les pennes de cette dernière ne se réduisent pas autant et elle pousse sur rochers siliceux.

Les noms ne sont pas toujours très bien choisis. Lorsque Linné (botaniste) appela cette plante Polypodium fontanum (du latin fons, fontis, « source fontaine »), il ignorait probablement qu’elle ne pousse pas près de l’eau. Il est vrai que cette espèce présente une répartition européenne plutôt méridionale et que Linné, en Suède, n’en avait pas une connaissance directe. Il y a d’autres erreurs du même type : le Woodsia de l’île d’Elbe ou le Ptéris de crète qui n’existent pas non plus dans les îles qui leur ont donné leur nom.








