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Campsis - Bignone, Trompette de Virginie, Bignone de Virginie.
Campsis - Bignone, Trompette de Virginie, Bignone de Virginie
(Bignoniaceae)
Étymologie du grec Kampsis, courbure ; allusion aux étamines. 2 espèces. Originaire de Chine, des États-Unis. Plante grimpante, arbrisseau. Feuilles caduques, opposées, pennées, à folioles dentées et acuminées. Inflorescence thyrse pyramidal terminal. Corolle tubulaires-campanulée, orange ou vermillon. Capsules linéaires loculicide (2n = 40).
Campsis radicans
(L.) Seem. ex Bureau, 1867
Culture
Supporte les vents salins et la pollution atmosphérique. Multiplication par boutures de têtes, juillet sous cloche sableux. Drageon ou greffe sur collet de racine de Campsis radicans pour les cultivars.
Campsis grandiflora.
Origine de Chine (N-E et S-E), répandu au Japon. Introduit en Europe en 1800 6-10 m. Feuilles à 7 folioles ovales, 35-75 mm de long, glabres dessous. Inflorescence thyrse lâche, maximum 30 cm de long. Corolle vermillon, 7-9 cm de long, 6-8 cm de diamètres ; tube juste un peu plus long que le calice. Floraison juillet-septembre capsule environ 12,5 x 2 cm.
Campsis grandiflora, ou bignone à grandes fleurs, parfois appelée bignone de Chine (en raison de son ancien nom Bignonia grandiflora), est une espèce de plantes à fleurs de la famille des bignoniacées. C'est une liane originaire du Japon et de Chine.
Description
C'est une plante grimpante vigoureuse.
Les feuilles sont caduques de 20 à 30 cm de long sont pennées, vert moyen à foncé, composées de 7 à 9 folioles ovales.
Les fleurs s'épanouissent de juillet à octobre, sur les rameaux de l'année. Les inflorescences sont constituées de bouquets terminaux (cymes) composées de 6 à 12 fleurs rouges ou orange en entonnoir large aux lobes étalés. Les racines sont aériennes.
Cette espèce est proche de Campsis radicans, la Trompette de Virginie, avec laquelle elle s'hybride, et s'en distingue surtout par une corolle plus courte et plus ouverte.

Culture
Campsis grandiflora est rustique (Zone USDA 8a jusqu'à -10 °C) mais doit être plantée en plein soleil et à l'abri du vent. Cette espèce est tolérante sur les sols et supporte des périodes de sécheresse une fois en place.
« Thumbergii » : corolle orangée, à tube plus court et lobes réfléchis. Peut-être un peu plus rustique.
Campsis radicans
Synonyme Bignonia radicans, Tecoma radicans. Origine des États-Unis (S-E). Connu en culture en Grande Bretagne dès 1640.
9-12 m. Feuilles à 9-11 folioles elliptiques à ovales, 2-10 cm de long, pubescent au moins sur la nervure centrale en dessous. Corolle orangée, à tube 3 fois plus long que le calice ; floraison juillet-septembre.
« Flava » Corolle jaune safran.
Plante capable de s’accrocher sur une surface à la manière du lierre grâce à ses racines aériennes plus nombreuses que chez Campsis grandiflora. Fleurit jeune.
Campsis radicans, la Trompette de Virginie, ou Bignone ou encore Jasmin de Virginie ou Jasmin-trompette ou Trompette de Jéricho, est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Bignoniacées. C'est une liane grimpante originaire du sud-est des États-Unis.
C'est un arbrisseau sarmenteux robuste cultivé comme plante ornementale pour ses fleurs en trompettes orange qui fleurit de juillet à septembre. Rarement parasitée ou malade, elle résiste remarquablement à la chaleur et à la sécheresse, pouvant croître jusqu'à un mètre par an.
Description

Lianes de Campsis radicans portant fleurs, fruits et feuillage.

Dissection d’une fleur.
Les feuilles sont caduques, dentées, vert foncé, lancéolées (composées de 7 à 11 folioles ovales). Les tiges ont la particularité d'émettre des racines adventives (d'où son nom latin de radicans) sous forme de crampons qui permettent à la plante de se fixer aux supports (arbre ou mur) qu'elle recouvre en y grimpant.
Les fleurs s'épanouissent de juillet à septembre, sur les rameaux de l'année. Les inflorescences sont constituées de bouquets terminaux (cymes) composées de 4 à 12 fleurs rouges ou orange en forme de trompette. C'est une fleur très visitée par les colibris (oiseaux-mouches).
Après fécondation, la fleur donne naissance à une capsule brune de 7-10 cm de long qui en éclatant à maturité peut répandre jusqu'à 700 graines ailées et faire de cette liane une plante envahissante sous climat adéquat. Son caractère envahissant se manifeste aussi par l'émission de drageons.
Il existe de nombreux cultivars de cette liane.
Culture
Campsis radicans est très rustique, contre un mur ou avec protection hivernale) mais doit être planté en plein soleil et à l'abri des vents froids et desséchants.
Il est tolérant sur un sol qu’il préfère profond, riche et bien drainé, mais supporte toutefois le calcaire et des périodes de sécheresse une fois en place.
Se reproduit par semis (en milieu avec alternance de température jour/nuit, idéalement 30 - 20 °C) après une vernalisation d'au moins 15 jours. Recouvrir légèrement car la graine ne lèvera pas si elle n'est pas légèrement exposée à la photopériode. Levée rapide.
Il peut être greffé sur catalpa.
Le marcottage se réalise en fixant sur le sol une branche laissée rampante. La séparation à la plante mère peut se faire l’année qui suit la prise d’enracinement.
Campsis x tagliabuana (Campsis grandiflora x Campsis radicans).
Obtenu pour la première fois par les frères Tagliabue à Milan. Corolle 7,5 x 5 cm. Caractères intermédiaires entre ceux des parents. Semble plus rustique que Campsis grandiflora.
Le meilleur cultivar est peut-être « Madame Galen » à corolle rose saumon en thyrses lâches. Feuilles pubescentes dessous.

Voici une bignone vigoureuse, très rustique et dotée d'une floraison estivale spectaculaire et de longue durée. Cette belle grimpante caduque, très buissonnante, produit de juillet à septembre d'amples panicules de grandes fleurs en trompette d'une chaude couleur orange tirant sur le rouge, radieuse au soleil. Comme elle s'accroche seule par le biais de crampons, elle est utile pour couvrir une façade, garnir de grandes pergolas ou encore partir à l'assaut d'un arbre mort. Cette bignone hybride est peu exigeante en matière de sol et assez résistante à la sécheresse estivale, en sol profond. Elle se plait au soleil ou à mi- ombre.
Description
La Bignone ou Campsis (x) tagliabuana 'Madame Galen' est une ancienne obtention française qui a fait ses preuves au jardin, dans toutes nos régions. Peut-être la plus rustique de toutes, très buissonnante, elle accepte de pousser dans une large gamme de sols tout en offrant une floraison estivale aussi spectaculaire que prolongée. Sa mise à fleurs est assez rapide, épanouissant durant tout l'été d'amples bouquets un peu lâches composés de grandes trompettes d'un bel orange, chaud et lumineux, tirant sur le rouge. Son feuillage caduc finement découpé revêt une jolie teinte vert clair très vif, qui forme un véritable écrin pour la floraison. Ses rameaux munis de crampons s'accrochent sur tout support mis à leur disposition, qu'il s'agisse d'une tonnelle, d'un mur, d’un vieil arbre ou d'une façade. Tout comme la glycine, cette bignone peut facilement être conduite en arbre.
Le Campsis x tagliabuana est une plante de la famille des Bignoniaceae, issue du croisement entre le Campsis radicans, originaire des régions chaudes et sèches du sud-est des Etats-Unis, et du Campsis grandiflora, natif de Chine. Obtenue vers 1850 dans la pépinière des frères Tagliabue, près de Milan, elle possède l'excellente rusticité de son parent américain et les crampons solides ainsi que les grandes fleurs spectaculaires de son ancêtre asiatique.
La variété 'Madame Galen', qui fut créée en France en 1889, maintes fois primée, a même été distinguée par la Société Royale d'Horticulture en Angleterre. Cette liane caduque de croissance rapide présente un port très buissonnant lui permettant d'atteindre en quelques années 10 m en tous sens. Son développement est cependant facile à contenir par une taille régulière. 'Madame Galen' possède une souche ligneuse et produit des stolons souterrains. La floraison, abondante, survient dès les premières années de culture. Elle peut commencer en juin en climat doux, mais démarre le plus souvent au plus fort de l'été, en juillet, pour ne prendre fin qu'en septembre-octobre. Les fleurs s'épanouissent à l'aisselle des feuilles, en bouquets de 4 à 12 trompettes, de 7 à 8 cm de long, s'évasant en 5 lobes. Chaque fleur, de couleur intermédiaire entre l'orange et le rouge saumoné, montre une gorge un peu plus claire où se nichent des étamines arquées. Le feuillage, caduc, est composé de feuilles finement découpées en 7 à 11 folioles ovales, à bords crénelés. Ce sont ses rameaux munis de crampons qui permettent à la plante de s'accrocher à son support.
Le Campsis x tagliabuana « Madame Galen » s'utilise partout, pour couvrir un mur abrité des vents froids, un bâtiment inesthétique, une façade bien exposée, une clôture ou un vieux mur. Ses rameaux partent à l'assaut de cette structure providentielle, recouvrant ses formes tortueuses d'une chevelure verte et crépue alourdie de grappes orange, magnifique tout l'été. À son pied trônent des sauges arbustives violettes et rose fuchsia, un Cerastostigma griffithii aux petites fleurs d'un bleu irréel, des asters à petites fleurs mauves et bleues, une euphorbe panachée. Le spectacle est féerique de juillet à septembre. Cette plante supporte le gel jusqu'à -20°C. Vous pouvez l'associer par exemple à d'autres plantes grimpantes originales comme l'Actinidia kolomikta, la Clématite « Black Tea », ou la Clématite H F Young, très bleue, pour réaliser une scène haute en couleurs.
Plantations et soins
La bignone Madame Galen est une plante peu exigeante sur la nature du sol, mais elle redoute les sols lourds, compacts, mal drainés, où l'humidité peut stagner. Si la terre de votre jardin est trop lourde, incorporez-y du sable grossier ou des gravillons avant de procéder à la plantation. Elle pousse dans toute terre de jardin bien drainée, même assez pauvre et légèrement calcaire. Elle préfère une exposition ensoleillée, sauf dans le sud de notre pays où elle se plaira à mi- ombre. Plantez-la le long d'un mur bien exposé ou contre un arbre, en guidant ses premiers pas sur un tuteur. Arrosez régulièrement les premiers étés, ou en cas de sécheresse prolongée. La plante supporte des périodes de sécheresse ponctuelle une fois établie, d'autant plus qu'elle est installée dans un sol profond. Les premières années, protégez sa souche des fortes gelées avec un épais paillis. La taille n'est pas indispensable. Si elle s'avère nécessaire, vous procèderez en fin d'hiver ou au début du printemps. En août-septembre, supprimez les rameaux défleuris ainsi que les pousses les plus vieilles reconnaissables à leur écorce fendillée. Cette bignone peut être conduite en arbre, tout comme une glycine. Sélectionnez la plus belle tige que vous palisserez sur un tuteur solide, enfoncé profondément dans le sol. Puis éliminez les rameaux secondaires jusqu'à la hauteur souhaitée pour former un tronc. Taillez chaque année en éliminant les tiges qui nuisent à l'harmonie du port.
Les bignones sont souvent très visitées par les fourmis qui viennent chercher sur la plante des exsudats sucrés produits par les pucerons qui s'installent à l'extrémité des pousses, généralement sans dommage pour la plante. L'oïdium peut toucher la bignone. Surveillez l'apparition de cochenilles farineuses et de Metcalfa pruinosa, la cicadelle blanche, présente dans le sud de notre pays.
Campsis tagliabuana « Summer Jazz Fire »

Description
Le Campsis « Summer Jazz Fire » fait partie d'une série de Bignones hybrides sélectionnées pour leur développement très réduit, parfaitement adapté aux petits espaces mais aussi à la culture en pots pour l'ornement des terrasses et des balcons ensoleillés. Peut-être plus encore que ses grandes sœurs, cette petite grimpante particulièrement facile à conduire en arbuste livre une abondante et longue floraison estivale au charme exotique, sous forme de grappes alourdies de grandes trompettes éclatantes d'un rouge vif, teintées d'orange à la gorge. Une bien jolie façon d'apporter au moindre décor un petit air de vacances !
Le Campsis x tagliabuana est une plante de la famille des Bignoniaceae, issue du croisement entre le Campsis radicans, originaire des régions chaudes et sèches du sud-est des Etats-Unis, et du Campsis grandiflora, natif de Chine. Obtenue vers 1850 dans la pépinière des frères Tagliabue, près de Milan, elle possède l'excellente rusticité de son parent américain et les crampons solides ainsi que les grandes fleurs spectaculaires de son ancêtre asiatique.
Médaillée d'or au Plantarium en 2014, le cultivar « Summer Jazz Fire » ('Takarazuka Fresa') appartient à la série des bignones Summer Jazz, développée au Japon dans la ville de Takarazuka au cours des années 2007-2008. Les plantes de cette série, parfaitement résistantes au froid, se caractérisent par un port très compact et une floraison assez exceptionnelle, qui apparait près la base de la plante et sur presque toute sa hauteur.
Cette petite liane caduque de croissance assez lente présente un port très buissonnant, elle ne dépassera pas 3m en tous sens au bout de très nombreuses années. Son développement est également facile à contenir par une taille régulière. La floraison de « Summer Jazz Fire », abondante, survient dès les premières années de culture. Elle commence en juillet en climat moyen, parfois dès le mois de juin en climat doux, pour ne prendre fin qu'en septembre. Les fleurs s'épanouissent à l'aisselle des feuilles, en bouquets de 30 cm, comptant parfois jusqu'à 60 fleurs en forme de trompettes de 5 à 6 cm de long. Chaque fleur montre un tube s'évasant en 5 lobes, de couleur rouge-orangé vif, dont le revers est teinté d'abricot. La gorge de la fleur, également plus orangée, est occupée par de courtes étamines arquées. Le feuillage, caduc, d'un vert assez foncé, au fini satiné, est composé de feuilles finement découpées en 9 à 11 folioles lancéolées, à bords crénelés. Ce sont ses rameaux munis de crampons qui permettent à la plante de s'accrocher à son support.
Le Campsis x tagliabuana « Summer Jazz Fire » trouve sa place dans tous les jardins, même les plus petits, et s'invite sans complexes sur la moindre terrasse ensoleillée. De stature modeste, modelée par une taille régulière, elle formera un arbuste extraordinaire au milieu d'un massif, devenant le point focal d'un petit jardin. Elle s'utilise partout, pour habiller un mur abrité des vents froids, un bâtiment inesthétique, une clôture, un pilier, un petit arbre noueux. Ses rameaux partent à l'assaut de cette structure providentielle, recouvrant ses formes d'une chevelure verte et crépue brillamment fleurie pendant 3 mois. On peut installer à son pied des vivaces ou des petits buissons comme les sauges arbustives violettes, bleues et rose fuchsia, un Cerastostigma aux petites fleurs d'un bleu irréel, des hémérocalles, des asters à petites fleurs mauves et bleues, une euphorbe panachée. Le spectacle est féerique de juillet à septembre. Vous pouvez l'associer par exemple à d'autres plantes grimpantes comme le Sollya heterophylla, une ipomée annuelle bleue ciel (Heavenly Blue) ou la Clématite H F Young, très bleue, pour réaliser une scène haute en couleurs.
Plantations et soins
La bignone Summer Jazz Fire est une plante peu exigeante sur la nature du sol, mais elle redoute les sols lourds, compacts, mal drainés, où l'humidité peut stagner. Si la terre de votre jardin est trop lourde, incorporez-y du sable grossier ou des gravillons avant de procéder à la plantation. Elle pousse dans toute terre de jardin bien drainée, même assez pauvre et légèrement calcaire. Elle préfère une exposition ensoleillée, sauf dans le sud de notre pays où elle se plaira à mi- ombre. Plantez-la le long d'un mur bien exposé ou contre un arbre, en guidant ses premiers pas sur un tuteur. Arrosez régulièrement les premiers étés, ou en cas de sécheresse prolongée. La plante supporte des périodes de sécheresse modérées une fois établie, d'autant plus qu'elle est installée dans un sol profond. Les premières années, protégez sa souche des fortes gelées avec un épais paillis. La taille n'est pas indispensable. Si elle s'avère nécessaire, vous procèderez en fin d'hiver ou au début du printemps. En août-septembre, supprimez les rameaux défleuris ainsi que les pousses les plus vieilles reconnaissables à leur écorce fendillée.
Cette bignone peut être conduite en petit arbre, tout comme une glycine. Sélectionnez la plus belle tige que vous palisserez sur un tuteur solide, enfoncé profondément dans le sol. Puis éliminez les rameaux secondaires jusqu'à la hauteur souhaitée pour former un tronc. Taillez chaque année en éliminant les tiges qui nuisent à l'harmonie du port.
Les bignones sont souvent très visitées par les fourmis qui viennent chercher sur la plante des exsudats sucrés produits par les pucerons qui s'installent à l'extrémité des pousses, généralement sans dommage pour la plante. L'oïdium peut toucher la bignone. Surveillez l'apparition de cochenilles farineuses et de Metcalfa pruinosa, la cicadelle blanche, présente dans le sud de notre pays.
Campsis x tagliabuana « Indian Summer » : Cette bignone de Virginie est une plante grimpante vigoureuse, à feuilles caduques, qui produit de magnifiques fleurs en forme de trompette, orange à gorge rouge, durant l’été. Cette plante de plein soleil est rustique jusqu’à -12/-13 °C. Idéale pour couvrir des murs ou des treillis, elle préfère le plein soleil et un sol bien drainé, même assez sec et pauvre en nutriments.
La Bignone 'Indian Summer' ou Campsis x tagliabuana est une plante grimpante qui comblera les amateurs de couleurs chaudes au jardin. Cet hybride de bignone de Virginie fleurit tout l'été, ses grappes de fleurs en trompettes orange saumoné à gorge plus foncée attirent le regard, mais aussi les pollinisateurs comme les abeilles et les papillons. Vigoureuse, mais moins envahissante que son parent Campsis radicans, elle convient aussi bien pour décorer une clôture ou une façade qu’un treillis. Une fois bien établie, elle tolère la sécheresse.
Le Campsis x tagliabuana 'Kudian' Indian Summer, également connu sous le nom de Campsis radicans 'Indian Summer', est le fruit d'un croisement entre Campsis radicans (originaire d'Amérique du Nord) et C. grandiflora (originaire de Chine). Ce croisement a été réalisé pour obtenir une plante plus compacte, avec une floraison abondante et des fleurs plus grandes que celles de Campsis radicans tout en conservant une rusticité satisfaisante. Le cultivar 'Indian Summer' a été sélectionné par H.J.M. Kuijf & Sons (NL) et a été introduit en 1998.
La bignone 'Indian Summer' peut atteindre 4 à 5 m de hauteur et 1,5 à 2 m d’envergure après plusieurs années. Elle fleurit de la fin juin à septembre, sous la forme de grappes de fleurs en forme de trompettes. Ses fleurs sont de couleur orange-saumoné à l’intérieur, avec une gorge presque rouge et jaune orangé à l’extérieur. Semblables à des trompettes exotiques, elles mesurent de 7 à 8 cm de diamètre. Le feuillage est caduc, il jaunit en automne avant de tomber. Il est composé de feuilles pennées, vert foncé, avec 7 à 11 folioles dentées, porté par des tiges grimpantes assez raides. Les tiges s’accrochent seules aux murs, façades, pergola ainsi qu’à des clôtures et troncs d’arbre par le biais de crampons. De croissance rapide, elle peut atteindre une hauteur allant jusqu’à 3 m à l’âge adulte.
La bignone de Virginie ‘Indian Summer’ est idéale pour habiller une pergola, un treillis ou un mur ensoleillé. Grâce à sa floraison spectaculaire, elle est souvent utilisée comme point focal dans les jardins, et peut également être cultivée en grand bac sur une terrasse.
La Bignone 'Indian Summer' se plante dans un sol bien drainé, bien préparé, enrichi de terreau, de préférence contre un mur en exposition ensoleillée et abrité des vents froids. Sous un climat chaud, les bignones supportent une situation ombragée. Vous pouvez rabattre 3 ou 4 yeux de la tige principale pour aider la floraison à la fin de l'hiver ou au début du printemps. La Bignone 'Indian Summer' résiste jusqu'à environ -12/-13 °C et elle n'est pas sujette aux maladies.

Date de dernière mise à jour : 20/12/2025
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