Plante vivace de 3-15 cm, glabre, à souche courte ; feuilles d'un vert clair, à pétiole souvent aussi long ou plus long que le limbe, brun à la base, puis vert jusqu'au sommet du rachis ; limbe oblong-lancéolé, élargi à la base, pennatiséqué, à 5-11 segments écartés, en coin à la base, les supérieurs simples, incises-dentés, confluents, les inférieurs plus grands bi-trifides ou bi-triséqués ; sores linéaires, à la fin confluents.

Plante vivace de 3-15 cm, glabre, à courte
- feuilles d'un vert clair, à pétiole souvent aussi long ou plus long que le limbe, brun à la base, puis vert jusqu'au sommet du rachis
- limbe oblong-lancéolé, élargi à la base, pennatiséqué, à 5-11 segments écartés, en coin à la base, les supérieurs simples, incises-dentés, confluents, les inférieurs plus grands bi-trifides ou bi-triséqués
- sores linéaires, à la fin confluents.
Plante
Feuilles : 8-12 cm, aux caractères intermédiaires entre ceux des parents ; pennes disposées de part et d’autre d’un rachis, comme chez Asplenium trichomanes : mais ce rachis est vert, les pennes sont moins nombreuses et plus espacées, avec une forme rappelant les segments foliaires d’Asplenium septentrionale.
Sores allongés, chacun accompagné d’une indusie latérale.
Phénologie : les feuilles se développent au printemps, sporulent en été, puis persistent jusqu’à la fin du printemps suivant.

Habitat et répartition : cette doradille n’est pas rare dabs les montagnes siliceuses, en particulier dans le Massif central et les Vosges, sur les rochers et les vieux murs où les parents coexistent.

Risques de confusion : seulement avec d’autres hybrides impliquant Asplenium septentrionale, mais ceux-ci sont rarissimes.
Chez les hybrides, en raison d’une incompatibilité entre les génomes des espèces parentales, la formation des spores se trouve perturbée. Les sporanges ne contiennent donc que des spores mal formées, non viables, ne permettant pas la reproduction. Chaque plante observée dans la nature est donc le résultat d’un croisement indépendant. D’une manière générale, les hybrides ne sont pas exceptionnels chez les fougères. Mais, comme ils se forment généralement entre espèces morphologiquement proches, ils sont souvent discrets et méconnus, détectables cependant à leur morphologie intermédiaire et à leurs spores avortées.
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