Asplenium jahandiezii – Doradille de Jahandiez - Doradille du Verdon.

Asplenium jahandiezii – Doradille de Jahandiez - Doradille du Verdon

(Aspleniaceae)

Asplenium jahandiezii, appelée Doradille du Verdon, Doradille de Jahandiez est une fougère de la famille des Aspleniaceae.

Asplenium jahandiezii

Asplenium jahandiezii Gorges du Verdon, commune d'Aiguines, département du Var, octobre 2012

Espèce

Asplenium jahandiezii
(Litard.) Rouy , 1913

Description

Rachis entièrement vert. Pennes partiellement soudées à ce dernier. Petites frondes longues de 5 à 10 cm. Limbe glabre.

Répartition

Espèce endémique des gorges du Verdon dans les départements du Var et des Alpes-de-Haute-Provence. On trouve cette petite fougère accrochée sur les falaises bordant les gorges. Elle est souvent dans un environnement sombre, à l'ombre des parois et de la végétation.

Plante vivace, en touffes appliquées contre les rochers.

Feuilles de 5-10 cm, à limbe 1 seule fois divisée : pennes grossièrement dentées, partiellement soudées au racine le long duquel elles se prolongent un peu du côté inférieur.

Sores assez courts, disposés en chevrons le long des nervures et présentant une indusie latérale.

Phénologie : les feuilles se développent en fin d’hiver ou en début de printemps, sporulent en été, puis persistent jusqu’au cours de l’année suivante.

Répartition : cette fougère est localisée dans les gorges du Verdon et leurs abords immédiats, sur les deux rives (Alpes-de-Haute-Provence et Var). Elle est protégée au niveau national.

Habitat : elle se plaît dans les fentes ombragées et sur les surplombs dans les grandes falaises calcaires.

Risques de confusion : avec la Doradille verte et avec de petits individus de la Doradille des sources ; bien vérifier l’insertion des pennes sur le rachis.

Cette espèce a été à Émile Jahandiez (1876-1938), botaniste-horticulteur qui vécut dans le Var et découvrit la plante en 1909. C’est une endémique française, à aire de répartition très limitée. Les grandes falaises où pousse cette plante ont constitué un refuge lors des glaciations du Quaternaire, lui permettant de se maintenir très localement en tant que relique d’une flore ancienne.