CHLORENCHYME

En botanique, parenchyme chlorophyllien de l'écorce des tiges ou du tissu des folioles.

Le tissu sous-jacent servant à l'entreposage d'eau est transparent et permet à la lumière de pénétrer jusqu'au chlorenchyme interne.

Les premiers n'ont pas de tissus vasculaires et autres tissus tels que chlorenchyme, hypoderme et épiderme typiques.

En outre, dans le chlorenchyme cotylédonaire, en bloquant la division chloroplastique, l'irradiation induit un gigantisme, lié à la dose, des chloroplastes et des grains d'amidon que ceux-ci contiennent (par exemple, chez la variété Dulieu, à 500 et 1000 Gy, la surface apparente moyenne des chloroplastes est respectivement 74 et 121 fois supérieure à celle du témoin, la surface des grains d'amidon 28 et 39 fois).

Chez les deux variétés, l'irradiation directe des plantules se traduit, au niveau du chlorenchyme des cotylédons et des premières feuilles, par un processus d'endopolyploïdisation des noyaux auquel est liée la taille nucléaire; très accusé à 500 Gy (8C → 16C) et surtout à 100 Gy (8C, 16C, et > 16C), ce processus d'endopolyploïdisation est moins affirmé à 1000 Gy (8C).

 

 

Dans les organes des plantes, comme dans ceux des animaux, les cellules sont réparties en populations spécialisées, ou tissus. Il s'agit donc d'un ensemble fonctionnel qui réalise une division du travail physiologique.

Du point de vue évolutif, les tissus végétaux authentiques – c'est-à-dire résultant d'une ontogénie bien définie avec mise en jeu d'un processus de différenciation cellulaire – caractérisent les Plantes vasculaires ou Trachéophytes (plantes à trachées, c'est-à-dire à cellules conductrices pourvues d'ornementations de paroi qui les rendent très reconnaissables au microscope). Ces Trachéophytes comprennent les Ptéridophytes et les Phanérogames ou Plantes à fleurs. Les tissus caractérisent donc des végétaux supérieurs qui ont réalisé la conquête du milieu terrestre. La structuration en organes et en tissus spécialisés a été un facteur décisif dans la réussite de la sortie de l'eau et de l'adaptation au milieu aérien. Ce milieu est difficile, il implique des mécanismes perfectionnés de protection, de soutien, d'échanges et de transferts entre les différentes parties de l'organisme et entre l'organisme et son environnement. Ce sont les différents tissus qui vont assurer ces fonctions.

Dans les groupes moins évolués, si la construction de tissus n'est pas réalisée, on constate, çà et là, des tendances qui vont dans ce sens. Chez les Bryophytes et chez les grandes Algues du littoral, comme les laminaires, il se produit une ébauche de structuration. En particulier, il a pu être vérifié au moyen de traceurs radioactifs ou fluorescents que des cellules sont spécialisées dans la conduction, comme les cellules en trompette des laminaires et les leptoïdes des mousses ; elles ont des formes et une organisation cytologique qui évoque – préfigurent ? – celles des éléments du phloème des plantes supérieures. De même, les champignons sont capables, par exemple lors de la reproduction, de construire des agglomérations cohérentes de filaments mycéliens appelés plectenchymes ou « faux-tissus », qui interviennent dans la protection et la mise en réserve de glycogène.

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