BIOLOGIE

La biologie est la science du vivant. Prise au sens large de science du vivant elle recouvre une partie des sciences de la nature et de l'histoire naturelle des êtres vivants (ou ayant vécu). Toutefois la distinction entre organismes vivants et non vivants est parfois difficile et la détermination de l'objet spécifique de la biologie n'a rien d'évident.

La vie se présente sous tellement de formes et à des échelles si différentes que la biologie couvre un très large spectre, qui va du niveau moléculaire, en passant par celui de la cellule, puis de l'organisme, jusqu'au niveau de la population et de l'écosystème. Ces différents niveaux montrent que le domaine du vivant est fortement hiérarchisé et au fur et à mesure que la biologie progresse, elle se spécialise en de multiples domaines, tous plus ou moins liés les uns aux autres.

ETHYMOLOGIE

Le terme biologie est formé par la composition des deux mots grecs bios (βιος) en français « vie » et logos (λογος) qui signifie « discours, parole ».

Ce néologisme est créé à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle et de façon indépendante :

« Tout ce qui est généralement commun aux végétaux et aux animaux comme toutes les facultés qui sont propres à chacun de ces êtres sans exception, doit constituer l'unique et vaste objet d'une science particulière qui n'est pas encore fondée, qui n'a même pas de nom, et à laquelle je donnerai le nom de biologie. »

Chez Lamarck on trouve, pour la première fois, une conception de l'être vivant qui reconnaît son originalité comparativement aux objets inanimés sans pour autant la faire déroger aux lois de la physique, contrairement à ce qu'avaient tendance à faire les vitalistes et les fixistes.

Le même Lamarck, bien avant de donner des cours de biologie en 1819, sépare dans son ouvrage Hydrogéologie, paru également en 1802, la physique terrestre en trois parties :

  • la météorologie (étude de l'atmosphère) ;
  • l'hydrogéologie (étude de la croûte minérale) ;
  • la biologie (étude des corps vivants).

Les savants allemands, à l'appel de Treviranus, lancent les méticuleux inventaires de la flore et de la faune, réalisés par ceux qui, respectivement, se nommeront botanistes et zoologistes. Vers le milieu du XIXe siècle, un intérêt pour les fonctions du vivant oriente la recherche biologique vers la physiologie.

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